Le French Tech Summit Côte d’Azur a consacré une soirée aux femmes dans la tech qui jouent un rôle toujours plus important dans l’écosystème startup et entrepreneurial.
Benjamine du palmarès, Manon Renou-Chevalier est la cofondatrice de la startup de livraison de médicaments à domicile, Livmed’s.
Née à Poitiers, Manon Renou-Chevalier est rapidement sensibilisée au monde de l’entreprenariat. Elle développe une réelle passion par le fait d’entreprendre et de créer, à partir de zéro, tout un projet dans lequel les rêves peuvent devenir réalité. Elle quitte sa ville natale pour Nice où elle réalise ses études de Marketing et Communication.
Une fois diplômée, et à tout juste 18 ans, elle entre dans la vie active en 2015 en tant que responsable commerciale dans le cabinet d’assurance fondé par Talel Hakimi. L’année suivante, elle passe directrice d’agence. Durant ces 6 années d’expérience, elle développe des compétences dans le marketing, la comptabilité et le management.
Le souffle entrepreneurial
Avec son partenaire dans l’assurance Talel Hakimi et son ami d’enfance Mehdi Matyja, elle finit par fonder la startup Livmed’s, service de livraison express de médicaments à domicile, en 2021. Au lancement de ce nouveau service, elle a permis de donner un regard féminin sur l’identité de Livmeds, elle est l’architecte de la stratégie sociale qui a permis de créer en quelques mois une communauté de plus de 15 000 livreurs et 50 000 followers. Âgée d’à peine 25 ans, elle occupe la fonction de Chief Marketing Officer où elle assure actuellement la bonne coordination des équipes et supervise toute la partie marketing avec son équipe composée d’une dizaine de personnes.
Pour Manon Renou-Chevalier, cofondatrice et CMO de Livmed’s : Je suis fière de faire partie de cet écosystème startup qui pourtant reste très masculin. Mise à part en rêver, rien ne me prédestinait d’en faire partie aussi tôt, peut-être à l’exception de ma volonté d’entreprendre. Être à la direction d’une entreprise est possible pour tous-tes qui s’en donnent les moyens. Le chemin n’est pas aisé, surtout lorsqu’on ne sort pas de Grandes Écoles ni avec un diplôme d’ingénieur en poche. Ce qu’il faut c’est avoir la volonté d’apprendre, enrichir ses connaissances et ses compétences afin de se développer. En tout cas, c’est ce qui me passionne.