Les résultats 2014 de Team Côte d’Azur s’apprécient dans le contexte global de l’investissement, et en particulier le contexte français et européen.
Les investisseurs internationaux retrouvent le chemin de l’Europe:
- Après une hausse de 9% en 2013, les flux mondiaux d’investissements direct étrangers ont connu, selon la CNUCED, une baisse de l’ordre de 8% en 2014, impactant principalement les pays développés (-14%). (source: CNUCED 2014). Ainsi, les niveaux d’investissements restent relativement stables à des niveaux de 2/3 inférieurs à l’année 2007, année de référence.
- L’Union européenne, 2e région d’accueil des investissements, a enregistré en 2014 une hausse de 16% des flux d’IDE entrants (Source: CNUCED 2014). L‘étude AT Kearney réalisée en début d’année auprès de 300 dirigeants d’entreprises relevait dès 2014 un regain d’optimisme global, profitant notamment à l’Europe, qui en 2015 domine largement le classement des pays bénéficiant d’un fort indice de confiance, en positionnant 15 pays dans le top 25 – un record absolu.
L’attractivité de la France s’inscrit dans cette tendance:
- La France affiche selon le bilan AFII/Business France 2014 des résultats en légère hausse (+8%) avec 1 014 décisions d’investissement pour 26 535 emplois, se classant en 2e position des pays européens les plus attractifs derrière le Royaume Uni. A noter que le mode de calcul de Business France a changé, incluant notamment, pour la première fois, les opérations de fusions-acquisitions et prises de participations. A périmètre constant, Business France affiche 740 décisions d’investissements directs, en hausse de 8%, dont 68 reprises de sites.
Ces investissements se concentrent dans les fonctions à forte valeur ajoutée – pour 30% en production, et 9% dans les fonctions de R&D, ingénierie et design. Les filiales des entreprises étrangères en France contribuent pour 27% des dépenses de R&D en France.
Les pays de l’Union européenne restent les premiers investisseurs en France avec 61% de l’ensemble des décisions d’investissement, viennent ensuite l’Amérique du Nord 22% et l’Asie 12%. Les principaux investisseurs en France sont les entreprises américaines (19%), allemandes (14%), britanniques (9%), italiennes (9%), japonaises (6%). - L’étude E&Y 2015 sur l’attractivité de la France isole dans le bilan français 608 décisions (+18% par rapport à 2013) pour 12 577 emplois, situant la France au 3e rang après le Royaume Uni et l’Allemagne. Il note cependant une baisse significative de la taille moyenne des projets entre 2013 et 2014, de 27 à 21 emplois en moyenne, témoignant selon ses analystes d’une grande prudence des entreprises adaptant leurs projets au contexte fiscal et social français. 68% des investisseurs étrangers interrogés sont « satisfaits » du site France.
- La France se positionne au 8e rang mondial dans le classement AT Kearney 2015 des pays bénéficiant de la confiance des investisseurs (elle était 13e en 2010 et 10e en 2014). Selon les analystes: « la 5e économoie mondiale continue de progresser dans les classements. Le gouvernement français continue ses efforts pour rendre le pays plus attractif pour les investisseurs étrangers, à travers des incitations fiscales, des procédures administratives simplifiées, et des restrictions allégées sur les activités d’investissement« .
La Côte d’Azur s’affirme comme un pôle d’attractivité important en région:
Business France le note dans son rapport « La dynamique économique des régions et des métropoles constitue un facteur d’attractivité souvent décisif ».
- La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a enregistré, en 2014, 96 projets d’investissement étranger – en hausse de près de 30 % sur 2013 – pour 1 386 emplois (source: ARII).
Elle se classe parmi les régions françaises les plus attractives, en particulier pour les projets de R&D, où elle se positionne au 2e rang après l’Ile de France avec 18% des projets (18 projets) et 26% des emplois. Près d’un tiers des projets (29) sont des centres de décisions. 58 projets détectés concernent la création de nouvelles entités, 15 sont des extensions et 12 des fusions acquisitions.
Le territoire régional confirme ainsi une attractivité naturelle dans le domaine des Nouvelles Technologies, du Conseil aux entreprises et des Energies. La première place revient cette année au secteur Logiciel et Prestations Informatiques, notamment grâce au projet d’extension de l’Espagnol Amadeus sur le site de Sophia Antipolis. Viennent ensuite les secteurs du médical, du textile et de l’hôtellerie-tourisme. - Dans ce bilan, les Alpes-Maritimes ont suscité 32% des projets et 44 % des emplois créés en région PACA, les autres se répartissant entre les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence, les Hautes-Alpes et le Var. La Côte d’Azur (Alpes-Maritimes) se distinguent notamment par la prépondérance des projets IT et R&D, ingénierie et design, comme celui de Amadeus cité ci-dessus, mais également ceux de CEVA, Art Photonics, ou Quantenna.
Team Côte d’Azur a accompagné, en 2014, 31 décisions d’implantations, dont 18 nouvelles implantations étrangères pour 270 emplois.
NB: le périmètre pris en compte pour les Alpes-Maritimes par l’ARII diffère de celui de Team Côte d’Azur, qui concerne les seules implantations accompagnées par ses équipes, et ne correspond pas aux mêmes critères techniques.
