Fondée en 2003, Centrale Marseille est un établissement scientifique international né de la fusion de quatre écoles d’ingénieurs marseillaises.
L’École s’appuie sur huit laboratoires scientifiques, en cotutelle avec le CNRS et Aix-Marseille Université. Elle entretient des partenariats dans près d’une centaine de pays.
L’ouverture d’un deuxième campus à Nice marque la volonté de consolider son développement en région SUD et l’école projette de devenir Centrale Méditerranée.
L’École s’est installée dans des locaux mis à sa disposition par la Métropole, au cœur de l’Écovallée. Elle s’engage aujourd’hui dans l’élaboration d’une offre de formation complète en ingénierie, de niveaux bachelor à doctorat.
Adaptée au territoire de la Cité des anges et attractive pour un public international, cette nouvelle offre est structurée autour du diplôme ingénieur centralien et le renforce.
Ce projet d’envergure, en forme de défi lancé par la ville et la métropole de Nice, se construit en partenariat avec l’Université Côte d’Azur. Il s’avère capital pour la région Sud, dont la filière formation en ingénierie connaît un déficit historique et structurel, alors qu’elle affiche une forte croissance industrielle.
Consciente des enjeux, Centrale Marseille souhaite transformer son modèle d’établissement. L’École s’inscrit pleinement dans une dynamique régionale, tout en poursuivant des ambitions nationales et internationales : former davantage de cadres scientifiques, développer de nouveaux partenariats, enrichir ses capacités de recherche, élargir le champ des possibles de ses élèves, actuels et futurs, avec un choix plus vaste d’options pour des parcours encore plus personnalisés, accroître son impact et le rayonnement du groupe Centrale…
Pour Carole Deumié, directrice de l’école Centrale Marseille : « Avec ce projet, Centrale Marseille pourra consolider son positionnement scientifique et académique dans la région Sud, nouer de nouveaux partenariats avec les entreprises du territoire niçois, enrichir sa formation à l’innovation et développer sa filière entrepreneuriale en tissant des liens avec les incubateurs locaux, ce, pour offrir une formation d’excellence à nos futurs élèves. »
Si ce projet de développement répond à un besoin réel et permanent, il se bâtit en concertation avec l’ensemble des partenaires académiques, institutionnels, économiques et politiques de l’École et du site azuréen. Dans le même temps, il catalyse de nouvelles coopérations, à Marseille comme à Nice. Les personnels administratifs, pédagogiques et scientifiques de l’École s’impliquent pour façonner ce que serait le deuxième campus à Nice. De leur côté, toutes les instances de l’établissement ont validé la démarche. De fait, ce travail s’inscrit dans la durée. Son succès dépendra concrètement de l’engagement de tous les acteurs concernés.
Collaboratif et réfléchi, le projet s’est forgé d’autant plus rapidement qu’il bénéficie d’un soutien enthousiaste.
Directrice de Centrale Marseille, Carole Deumié se réjouit de cet appui général : « Notre communauté mesure le potentiel de ce projet, pour notre école, pour la Région et ses entreprises ainsi que pour le groupe des écoles Centrale. Nos objectifs communs sont alignés. Et le soutien de l’État, dans la phase de conception, nous a encouragés à oser un modèle inédit. »
Une école, deux campus
Tandis qu’elle renforce son campus marseillais avec plusieurs projets à rayonnement régional (le Marseille Creativity Center, un nouveau gymnase…), de nouvelles formations et de nouveaux partenariats, Centrale Marseille imagine un développement rapide de son nouveau campus niçois. Des collaborations accrues avec ses partenaires académiques historiques – Aix-Marseille Université, l’École de l’air et de l’espace, SeaTech Toulon, l’IAE d’Aix-en-Provence, Sciences Po Aix et l’IMREDD (UCA) – et nouveaux, dont l’Université Côte d’Azur, permettent d’ores et déjà
d’accroître son attractivité et sa visibilité, nationales et internationales. Les deux campus seraient ainsi voués à monter en puissance de concert.
Pour restituer avec clarté et ambition son nouveau dimensionnement, Centrale Marseille souhaite devenir Centrale Méditerranée