DiogenX, la société de biotechnologie co-fondée par le professeur Patrick Collombat, directeur de recherche Inserm à l‘Institut de Biologie Valrose à Nice, a récemment levé 27,5 millions d’euros pour avancer son traitement régénératif du diabète de type 1 vers le développement clinique.
Les travaux de recherche sont accueillis à Nice dans le centre d’excellence et de renommée internationale, l’institut de Biologie Valrose (iBV) qui est un institut tripartite CNRS – Inserm – Université Côte d’Azur.
De nouveaux investisseurs, Roche Venture Fund, Eli Lilly and Company et Omnes, ont rejoint les investisseurs historiques Boehringer Ingelheim Venture Fund (BIVF), JDRF T1D Fund et AdBio partners lors de ce financement. Ce tour de financement permettra d’avancer le principal candidat-médicament de DiogenX en développement clinique pour les patients atteints de diabète de type 1. DiogenX avait précédemment levé 4,5 millions d’euros, en juin 2020.
Le programme phare de la société DiogenX pourrait devenir le premier traitement capable de modifier le cours de la pathologie dans le diabète symptomatique de type 1.
Créée en 2020 sur la base des travaux de recherche de Patrick Collombat, l’un des principaux scientifiques dans le domaine de la régénération des cellules bêta pancréatiques, DiogenX développe des protéines recombinantes first-in-class conçues pour le traitement du diabète de type 1.
Le programme principal de DiogenX vise à régénérer les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline à l’aide d’une protéine recombinante qui module la voie de signalisation Wnt/β-caténine.
En cas de succès, il dispose de tout le potentiel pour devenir une thérapie first-in-class, capable de modifier le cours de la maladie, pour le traitement du diabète.
À ce jour, la société a démontré l’efficacité de ce programme dans la prévention et l’inversion du diabète dans des modèles in vivo de diabète de type 1.
Elle a réalisé une première preuve de principe avec une augmentation significative des cellules bêta humaines fonctionnelles, productrices d’insuline, lors de recherches précliniques. L’exposition à long terme a été bien tolérée dans les études précliniques, montrant la sécurité de l’approche de DiogenX ciblant la voie Wnt/β-caténine.
Pour l’entreprise, l’ensemble de ces données montre un potentiel d’utilisation clinique à la fois en monothérapie et en combinaison avec des injections d’insuline et/ou d’autres thérapies ciblant les cellules ß pancréatiques.
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune dans laquelle les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline sont détruites par le système immunitaire. Cette maladie affecte le métabolisme des patients en influençant leur capacité à traiter et à stocker le glucose. Actuellement, il n’existe pas de traitement curatif pour le diabète de type 1. On estime aujourd’hui que 8,7 millions de personnes dans le monde vivent avec le diabète de type 1, un chiffre qui devrait atteindre 17 millions d’ici 2040.
Sources : DiogenX, Université Côte d’Azur
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