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Étude EDHEC : les étudiants internationaux en management, un atout pour les entreprises françaises

Faits marquants :

En 2022-2023, la France a accueilli 412 087 étudiants étrangers, une augmentation de 3% par rapport à l’année précédente et de 17% sur cinq ans. Le nombre d’étudiants en écoles de commerce a augmenté de 80% en cinq ans.
84% des étudiants internationaux estiment avoir les compétences interculturelles nécessaires pour travailler à l’international, et 66% considèrent que l’impact sociétal sera un critère déterminant pour le choix de leur emploi.
L’étude a été réalisée par l’EDHEC NewGen Talent Centre, en collaboration avec la CDEFM (Conférence des Directeurs des Écoles Françaises de Management), et s’appuie sur plus de 2000 répondants de plus de 100 nationalités.

L’attractivité de la France comme terre d’éducation ne se dément pas. En 2022-2023, les étudiants étrangers étaient 412 087 à être inscrits dans l’enseignement supérieur français, en augmentation de 3% sur un an et de 17% sur cinq ans.

Le nombre d’étudiants étrangers en école de commerce a connu la plus forte hausse : +80% en 5 ans. Les grandes écoles de management sont particulièrement attractives pour les étudiants originaires d’Asie-Océanie qui représentent environ un tiers des effectifs internationaux dans ces établissements.

Missionné par la CDEFM, l’EDHEC NewGen Talent Centre, centre de référence sur les nouvelles générations de diplômés, a conduit la première étude sur les profils des étudiants internationaux des grandes écoles de management, publiée fin mai lors du colloque « Mobilité étudiante responsable et employabilité des internationaux ».

Avec plus de 2000 répondants de plus de 100 nationalités différentes, cette étude est le reflet de la diversité des étudiants étrangers en management en France dont 82% sont en mobilité internationale majoritairement diplômante.

Cette vaste monographie évoque les caractéristiques de la mobilité internationale en France, les profils des étudiants internationaux et leurs aspirations professionnelles en regard des jeunes diplômés français.

Avec le départ des baby-boomers en retraite, la situation démographique en Europe a encore accentué la problématique d’attraction, de fidélisation et d’engagement des jeunes diplômés, devenue la première préoccupation des dirigeants.

Les résultats de cette étude confirment l’opportunité que représente cette jeunesse internationale et plurielle de nos grandes écoles de management pour les entreprises françaises à la recherche de talents engagés.

Chiffres clés :

88% des étudiants internationaux ont une vision positive de l’entreprise
16 mois c’est la durée moyenne des cursus des étudiants internationaux en France
84% des étudiants internationaux estiment avoir les compétences interculturelles suffisantes pour travailler à l’international
9 étudiants sur 10 pensent que les entreprises ont un rôle à jouer par rapport aux grands enjeux du monde et que les entreprises doivent se transformer
66% considèrent que l’impact sociétal (social et/ou environnemental) sera un critère déterminant pour le choix de leur emploi

Principaux enseignements :

Les étudiants originaires d’Asie et d’Amérique du Nord ont souvent un premier diplôme en ingénierie qu’ils viennent compléter par un diplôme en grade Master dans les écoles de management françaises.

C’est une belle opportunité pour les entreprises françaises en quête de doubles compétences.

Avant leur séjour académique en école de management, 22% des étudiants internationaux ont déjà des expériences internationales notamment en France. L’acculturation est donc facilitée.

La durée moyenne de leur cursus en France est de 16 mois ce qui leur permet d’améliorer significativement leur niveau en français pour optimiser leur intégration.

76% des étudiants internationaux estiment que leurs études avant d’arriver en France les ont suffisamment sensibilisés aux enjeux sociaux mais plus de la moitié estiment que ces enjeux sont plus souvent pris en compte en France. Les étudiants étrangers ont des préférences proches des français pour la taille d’entreprise mais avec un intérêt plus fort pour le salariat et les entreprises coopératives et mutualistes.

Quand ils ont une préférence, les étudiants internationaux aimeraient travailler en Europe.

Comme les Français, 88% des étudiants internationaux ont une vision positive de l’entreprise mais sans naïveté : 9 étudiants sur 10 pensent que les entreprises ont un rôle à jouer par rapport aux grands enjeux du monde et que les entreprises doivent se transformer.

Par ailleurs, 66% considèrent que l’impact sociétal (social et/ou environnemental) sera un critère déterminant pour le choix de leur emploi avec des différences selon leur origine géographique.

Pour leur carrière, ils aspirent d’abord à développer leurs compétences et avoir des revenus élevés tout en ayant des ambitions professionnelles variées : les profils compétiteurs et entrepreneurs sont plus représentés que le profil engagé qui est plus souvent choisi en France et en Amérique du Nord.

Sens des responsabilités, adaptabilité et collaboration sont les trois compétences les mieux maîtrisées par les étudiants internationaux. Dans leur futur professionnel, ils attendent d’un manager qu’il soit transparent et honnête, qu’il les aide à développer leur employabilité en leur faisant confiance et en leur donnant de l’autonomie.

Enfin 76% sont confiants vis-à-vis de leur intégration sur le marché du travail et abordent le marché de l’emploi avec enthousiasme.

Consciente des complexités administratives à l’embauche, la CDEFM a édité un guide pratique pour les entreprises qui facilitera leurs procédures de recrutement et fera définitivement de ces jeunes diplômés internationaux un atout pour les entreprises.

Les résultats de l’étude sont disponibles sur le site de l’EDHEC NewGen Talent Centre