L’impact économique et culturel de l’industrie cinématographique à Nice est considérable.
En 2023, Nice a accueilli près de 600 jours de tournage sur le domaine public contre 328 jours en 2022, soit une hausse de 82% par rapport a 2022. Ces tournages comprennent 11 longs métrages, 5 séries télévisées ou téléfilms, 25 documentaires, 32 émissions télévisées, 14 publicités, 10 courts métrages, 13 films corporate, 7 clips vidéo, et 39 shootings photos.
Les équipes de production d’une centaine de productions ont été accueillies aux Studios de la Victorine représentant 160 jours de tournages en 2023. Les productions comptent 10 longs métrages, 7 séries télévisées ou téléfilms, 20 films publicitaires ou campagnes photographiques et 4 clips musicaux.
En 2023, le projet de renouveau des Studios de la Victorine a été désigné lauréat de l’appel à projet « La Grande Fabrique de l’Image » dans le cadre du plan France 2030. Ce secteur d’activité a créé de l’emploi et des opportunités économiques pour les entreprises locales, stimulant ainsi la croissance économique de la ville.
Pour soutenir cette industrie culturelle, la Ville de Nice a mis en place une politique de développement de la filière cinématographique et audio-visuelle.
Depuis 2011, dans le cadre de sa politique de développement de la filière cinématographique et audiovisuelle, la Ville de Nice propose une aide à la réécriture et au rayonnement à des projets dont le scénario, le casting ou les lieux de tournage contribuent à la mise en valeur du territoire et à son rayonnement artistique et culturel. Cette aide, qui concernait jusqu’à présent des projets en cours de réécriture et de production a été élargie aux films en postproduction.
Depuis sa création, l’aide a été attribuée à 14 longs métrages ou œuvres télévisuelles : Espèces Menacées de Gilles Bourdos, De toutes nos forces de Nils Tavernier, L’Homme qu’on aimait trop d’André Téchiné, Papa Lumière d’Ada Loueilh, Brice 3 de James Huth, Brillantissime de Michèle Laroque, J’ai perdu Albert de Didier van Cauwelart, Rêves de jeunesse d’Alain Raoust, La Peste d’Antoine Garceau,Diamant brut d’Agathe Riedinger et Yaël Langmann, Tonie de Marielle Gautier-Loreti, Brûle le sang d’Akaki Popkhadze, N’avoue jamais d’Ivan Calbérac.
En 2023, la Ville de Nice a apporté son soutien à 4 longs métrages : Brûle le sang de Akaki Popkhadze (Adastra Films), Qui brille au combat de Joséphine Japy et Olivier Torres (Cowboys Films), Pompéi de Nathalie Najem (31 juin Films), Les Arènes de Camille Perton (Les Films du Bal), N’avoue jamais d’Ivan Calberac (Nac Films)
Les Studios de la Victorine poursuivent également leur objectif de développement d’un pôle de formations aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel.
En 2022, les Studios de la Victorine ont accueilli Studio M, l’école des métiers de la création du design et de l’audiovisuel. La Victorine a aussi accueilli les travaux de l’Ecole Supérieure de Communication et publicité (ISCOM), de l’Ecole Supérieure d’Arts Plastiques de Monaco (le Pavillon Bosio) ou de Sophia Ynov Campus, spécialisé dans la formation des métiers du digital et a poursuivi sa collaboration avec l’Ecole Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (ESRA). Le partenariat avec le Cours Florent a également donné lieu, en 2023, à des stages de pratique actorale aux Studios de la Victorine.
En plus de sa politique de soutien à l’industrie cinématographique, la Ville de Nice s’efforce également de soutenir les auteurs de demain. Le Victorine Narrative Lab est un programme de mentorat pour les auteurs émergents, qui a été lancé récemment par les studios de la Victorine. Le programme est conçu pour aider les auteurs de films à développer leur travail et à acquérir les compétences nécessaires pour réussir dans l’industrie cinématographique.
Ce programme démontre l’engagement continu de la Ville de Nice à soutenir l’industrie cinématographique et à encourager l’émergence de nouveaux talents.
En mars 2021, l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière et l’Université Côte d’Azur annonçaient un nouveau campus aux studios de la Victorine à Nice. Ce campus commun offre une formation aux étudiants dans les domaines de l’audiovisuel, de la cinématographie et des médias numériques.
Acteur clé des industries culturelles et créatives, Université Côte d’Azur propose des formations du secteur des industries créatives et culturelles. De plus, les différents sites de l’université (19) sont également ouverts pour l’accueil de tournages de productions audio-visuelles, proposant des décors uniques pour les courts et longs-métrages, les publicités et les shootings photos.
Nice se positionne en tant que véritable terre d’accueil des industries culturelles et créatives, offrant des opportunités pour les professionnels établis et les nouveaux talents émergents.
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